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Indridason, Arnaldur

La rivière noire

mardi 28 janvier 2020, par webmestre

[Myrká, traduit de l’islandais par Éric Boury] Paris : Éditions Métailié, collection Bibliothèque nordique, 2011, 304p.

Le héros habituel à Indridason disparu vers le nord, l’enquête est menée par une mère de famille, attentive aux détails et attentionnée pour les siens. La policière fera preuve de patience, d’intelligence, de sang-froid et d’humanité. Cependant, le roman est poussif et ennuyeux. Il relate une histoire qui se tient bien, mais racontée de façon uniforme, plate, sans reliefs, ni éclats.

p. 48-49

En général, elle s’amusait avec un mélange de piment de Cayenne, de coriandre, de gingembre et d’ail en plus du garam masala qu’elle confectionnait à partir de cardamome, de cumin, de cannelle, d’ail et de poivre noir séchés ou grillés qu’elle relevait d’un soupçon de muscade. Elle s’était également essayée à y incorporer quelques plantes aromatiques issues de la flore islandaise avec des résultats assez concluants en utilisant par exemple du thym arctique, des racines d’angélique, des feuilles de pissenlit et du céleri des montagnes. Elle enduisait la viande, le plus souvent du porc ou du poulet, avec la marinade et laissait ensuite reposer pendant quelques heures avant de la placer dans son plat en terre cuite.

p. 69

Teddi ronflait doucement à côté d’elle. Autant qu’elle se souvienne, jamais il n’avait connu de troubles du sommeil ou d’insomnies, ce qui était évidemment le signe qu’il était satisfait de son existence. Il n’était pas homme à se plaindre. Peu bavard, il n’était pas du genre à prendre des initiatives : il voulait que la paix et la tranquillité règnent autour de lui.