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Reichs, Kathy

À tombeau ouvert

mercredi 11 avril 2012, par webmestre

Robert Laffont, collection « Best-Sellers », Paris, 424p.

Cross Bones, traduit de l’américain par Viviane Mikhalkov.

p. 204-205


— La vallée de Hinnom part de la porte de Jaffa, c’est-à-dire à l’ouest de la vieille ville, en direction du sud. Ensuite, elle tourne vers l’est en longeant la montagne de Sion au sud et rejoint la vallée du Cédron. Le Cédron sépare le mont du Temple du mont des Oliviers, à l’est de la ville. Là-bas, a-t-il précisé en tendant les bras. Qu’est-ce que tu sais sur Hinnom ?
— Pas grand-chose.
— C’est un lieu qui a une histoire assez haute en couleur. Avant l’ère chrétienne, dit-on, c’est là, dans cette vallée, qu’on sacriiait des bébés aux dieux Moloch et Baal. Par la suite, les Juifs en ont fait une décharge. On y brûlait tout ce qui était considéré comme sale, y compris les criminels une fois exécutés. Plus tard, dans la littérature juive, ce lieu s’est appelé Gé Hinnon, Gehenna dans les textes en grec du Nouveau Testament. Et ces feux d’ordures ont fourni l’image des flammes de l’enfer tel qu’il est décrit dans le Livre d’Isaïe et dans le Nouveau Testament. Ce nom de Gehenna a donné notre « géhenne ». Quant à cet arbre, a-t-il poursuivi en désignant du pouce un arbre séculaire dans mon dos, c’est celui auquel Judas est censé s’être pendu. Selon la tradition, son corps en est tombé et s’est fracassé dans le ravin.
...
— Ensuite, il est descendu aux enfers et, le troisième jour, il est ressuscité des morts. C’est bien ça ?
J’ai acquiescé de la tête.
— À l’époque où ce texte a été écrit, Hinnom était perpétuellement en feu. Dans l’imagerie populaire, c’était devenu « ce lieu en bas », l’enfer, où tout ce qui était mauvais était jeté dans les flammes de la destruction. Cette autre expression de la Bible, « la vallée de l’Enfer », fait référence à Hinnom ou à un lieu proche de cette vallée où l’on enterrait les gens.

p. 265

Il existe différents types de chats. Il y a le chat « je-t’adore-laisse-moi-ronronner-sur-tes-genoux », qui a généralement le poil tacheté ; le chat « nourris-moi-mais-fiche-moi-la-paix », qui est le plus souvent siamois ; et le chat de gouttière, spécialiste du « je-te-grimpe-sur-la-poitrine-pendant-que-tu-dors-juste-pour-voir-si-tu-respires ».


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