Rexy, Max

Polar publié en collection mensuelle « Le Caribou », sur le dos duquel on a noté bien en vue : Suspense - Thriller - noir. À ne pas lire la nuit. Dans le genre, le livre n’est pas mauvais et si l’on excepte les invraisemblances habituelles (héros bagarreur, séduisant, riche et sans peur — par surcroît champion de karaté) et l’intrigue plutôt mince, le roman captive. Je crois que l’intérêt que l’on peut y porter relève de l’écriture, brève, précise et rythmée, colorée de dialogues et d’expressions pittoresques. Par ailleurs, les personnages, bien que brossés à très gros traits, sont assez attachants.

Bien qu’il soit fait utilisation de quelques balles, assez judicieusement d’ailleurs, je n’y vois aucun autre rapport entre le titre et le contenu.

p. 18

Trois minutes plus tard, Rocky sortait du garage au volant de sa spéciale, une Cadillac sport coach, dont le moulin était réglé pour grimper jusqu’à 200.

p. 144

Si j’ai un peu de temps, je tâcherai de terminer les trois bouquins de Wallace que j’ai commencés et de lire quelques pages d’Annie Lowell (1) (ce qui n’avait aucun rapport !).

Et la note précise ceci, en bas de page, et évidemment, un livre policier qui prend cette précaution ne peut pas être mauvais :

(1) Poétesse américaine (1874-1925), dont les œuvres furent souvent influencées par Paul Fort.