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Collectif d’auteurs

Pourquoi la philosophie ?

lundi 19 février 2018, par webmestre

Montréal : Les presses de l’Université du Québec, coll. Les Cahiers de l’Université du Québec, 1970, deuxième édition, 124 p.

Des textes rassembleurs et parfois essentiels de philosophes contemporains qui reposent la question, en tentant de lui apporter des réponses plus adaptées aux contextes éducatifs, politiques et sociaux de notre époque. Les interrogations et les enjeux soulevés ici, tels qu’illustrés par exemple dans le titre L’Université d’aujourd’hui : un défi aux philosophes, se révèlent toujours pertinents dans l’enseignement ou un tant soit peu que l’individu adopte une posture ou une approche philosophique. [1]

Les textes de cette publication, éditée par Georges Leroux, sont denses et compacts, et ils ont été de surcroît amplement annotés par mes soins alors que j’étudiais au cégep. Bien que l’envie me prend parfois de me replonger dans une lecture un peu aléatoire d’un ou l’autre des éléments de ce collectif, je ne l’ai jamais fait. Vous ne trouverez donc pas de commentaires ici !

Le sommaire réunit les textes suivants :

  • Paul Ricœur : Interrogation philosophique et engagement (p. 9)
  • Gaëtan Saint-Pierre : Mort et survie d’un philosophe (p. 23)
  • André Vidricaire : Les avatars du rôle et du statut de la philosophie (p. 33)
  • Maurice Lagueux : Pourquoi enseigner la philosophie ? (p. 41)
  • François Leclair : L’Université d’aujourd’hui : un défi aux philosophes (p. 61)
  • Jean-Guy Meunier : Nationalisme, langage, langue et philosophie (p. 73)
  • Roger Lambert : Hegel, Eric Weil, et la situation politique au Canada (p. 83)
  • Serge Lusignan : Diogène de Sinope en deux dimensions (p. 91)
  • Joseph Mignolet : La philosophie et l’art (p. 95)
  • Paul Ricœur : Structure et signification dans le langage (p. 101)

[1J’aimerais nuancer toutefois ma remarque sur l’actualité de la pertinence et des enjeux, car le Québec du temps, particulièrement à l’époque de la première édition en 1968, tentait encore de se libérer de l’empreinte prégnante de la religion qui marquait la société. Il est évident que toute approche philosophique du Québec des années 1960 se devait de prendre en compte ce qui constituait alors un fondement social important. Il est à noter d’ailleurs à cet égard que des textes de Paul Ricœur ouvrent et ferment le volume.