Bouks

Accueil > Cinéma > Films à voir ou recommandés

Films àvoir ou recommandés

Aide-mémoire

samedi 20 décembre 2008, par Richard

J’éprouve toujours un plaisir bienheureusement coupable et délicieux àvoir et revoir les films d’Emmanuel Mouret, tant pour le jeu des comédiens que pour les dialogues finement inspirés et inspirants. Je me note cependant que je n’ai pas vu celui-ci : Fais-moi plaisir !, réalisé en 2008. Une production plus récente de Mouret, L’art d’aimer, un film composé de plusieurs volets réalisé en 2012, et réunissant plusieurs têtes d’affiche du cinéma français, dont encore une fois Frédérique Bel, a été décrit comme son film le plus achevé.

Quelques films vus, dignes d’une recommandation :

  • Dallas Buyers Club, Jean-Marc Vallée, 2013. — 4/5
  • 4 mois, 3 semaines et 2 jours, Christian Mingiu, Roumanie, 2007. « Vrai festin cinématographique... Certaines scènes, dont un dîner de famille et la destruction d’un fÅ“tus, relèvent de l’anthologie. », Odile Tremblay, Le Devoir, 6 et 7 octobre 2007. Palme d’or àCannes. — 5/5
  • Le nom des gens, Michel Leclerc, avec Sara Forestier et Jacques Gamblin dans des rôles épatants, 2010. — 4,7/5
  • Babel, Alejandro González Iñáritu, 2006, 142 min. — 4,5/5
  • Volver, Pedro Almodóvar, Espagne, 2006. — 4,5/5
  • 13 Tzameti, Gela Babluani, France, 2005. — 4/5
  • La vie des autres, Florian Henckel von Donnersmack, Allemagne, 2006, 137 min. — 4/5
  • Le prestige, Christopher Nolan, 2006. — 4/5
  • Marie-Antoinette, Sofia Coppola, 2006. — 3/5
  • Minuit àParis, Woody Allen, 2011. — 2,8/5
  • Les femmes du 6e étage, Philippe Le Guay, avec Fabrice Luchini, 2011. 2,7/5
  • No Country for Old Men / Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme, de Joel et Ethan Coen d’après le roman du même nom de Cormac McCarthy, 2007 — 2,7/5
  • Agents troubles (The Departed), Martin Scorsese. 2006, 151 min. — 2,5/5
  • CÅ“urs, Alain Resnais, France, 2006.
  • La fille du RER, André Téchiné, 2009, 105 min. 2,5/5
  • Les adieux àla reine, de Benoît Jacquot avec un trio de formidables actrices, Léa Seydoux, Diane Kruger et Virgine Ledoyen, dont les regards de chacune, tout en maîtrise et en nuances, expriment davantage que le récit lui-même. 2012, 100 min. — 4/5

À voir ?

  • Coteau rouge, André Forcier, Québec, 2011.
  • Martha Marcy May Marlene, Sean Durkin, États-Unis, 2011, avec Elizabeth Olsen qui y est semble-t-il, admirable.
  • For your consideration, Christopher Guest, 2006.
  • La fille coupée en deux, Claude Chabrol, France, 2007. « Après quelques opus moyens, Claude Chabrol semble avoir retrouvé sa forme. Son film est drôle, acide, pertinent, percutant, voire méchant. Ouille ! Encore ! », Martin Bilodeau, Le Devoir, 6 et 7 octobre 2007.
  • Lire et détruire (Burn after Reaading), un film de Ethan et Joel Coen, 2008.
  • Thirst, ceci est mon sang, de Park Chan-Wook (2009)
  • The Girl with the Dragon Tattoo (Millennium — Les hommes qui n’aimaient pas les femmes) : non le premier film réalisé par le Danois Niels Arden Oplev en 2009 basé sur le premier volume de l’excellente trilogie de Stieg Larsson, mais le remake adapté en 2012 du réalisateur David Fincher (également réalisateur du film The Social Network). À voir pour Daniel Craig, mais surtout le jeu de Rooney Mara, qui apporte au rôle — a t’on dit — une fragilité, une résilience et une féminité nouvelles.
  • Le documentaire Patti Smith : Dream of Life, réalisé par Steven Sebring [1], met en scène une Patti Smith réservée, mais sur un flot d’images « Â parfois d’une beauté saisissante  ».
  • Le très troublant documentaire La danse des garçons afghans du journaliste afghan Najibullah Quraish, sur le Bacha bazi.
  • Hula girls, film japonais de Sang-il Lee, basé sur une histoire vraie, « possède le charme, la chaleur et l’humour. », en plus d’être coloré, plein de fraîcheur et révélateur du Japon des années 1960-70, le film est « une fort agréable surprise  ».
  • Le tout nouveau testament

Les films àvoir, de l’année 2007...

  • Atonement (Expiation, de Joe Wright) est assez somptueux, tant du côté des décors que des comédiens. Un long plan-séquence sur la plage de Dunkerque, au moment où les soldats britanniques attendent leur évacuation, est assez remarquable.
  • Au Québec, l’oeuvre la plus puissante semble être Continental, un film sans fusil du cinéaste Stéphane Lafleur.
  • Across the universe de Julie Taymor. Je connais des gens qui l’ont vu quatre fois...

En vrac : Lars and the Real Girl (Craig Gillepsie) pour le scénario le plus rigolo. Eastern Promises (David Cronenberg). Évidemment, There Will be Blood pour son... souffle et sa couleur sombre ! Une déception, le surestimé Orfanato (L’orphelinat) de Juan Antonio Bayona : un film empli d’invraisemblances — pourquoi donc une mère surprotectrice et précautionneuse envoie son enfant jouer seul dans une grotte, alors même que cette grotte nous est ostentatoirement présentée de façon menaçante et mystérieuse ? — et pouvez-vous m’expliquer pourquoi on se promène tout le jour avec des lampes, mais que l’on visite divers lieux macabres, la nuit, sans lampe, au point de n’y rien distinguer... Un film qui, àl’exception du jeu des enfants et de la scène avec la comédienne Geraldine Chaplin, m’a laissé de glace.

1990

  • Alberto Express, Arthur Joffé. Un film méconnu et un scénario pour le moins original. 1990, 82 min. 3/5

[1Le photographe a suivi Patti Smith d’un continent àl’autre sur une période de 11 années.