Oublions Sarkozy ! Écoutons plutôt ce que pense le volubile comédien français Fabrice Luchini, à l’occasion de la sortie du film La fille de Monaco, dans des propos rapportés par l’agence Presse Canadienne et cités le vendredi 13 février 2009 dans Le Journal de Montréal (pendant le lock-out).
En voici donc quelques citations : « On m’a dit souvent : "Va là -bas, au Québec, les femmes n’ont aucun rapport moral à la sexualité". » Tout en commentant son bilan professionnel, le comédien est amené à dire : « Je suis velléitaire, je commence un truc et au bout de deux ans, j’en ai marre. Je n’ai aucune régularité, aucune constance dans mes relations amoureuses. Je suis un fainéant contrarié qui travaille par angoisse. » Selon l’agence de presse, Luchini croit donc que la solution à ses angoisses existentielles se trouve quelque part chez nous dans la fameuse cabane au Canada, avec un délurée fille du pays : « Ce serait le niveau supérieur. Avec une bonne Québécoise qui te dit : "On continue à jaser (il prend l’accent) ou tu m’enfiles ?" »
Paradoxalement, de ce côté-ci, au Québec, dans nos fantasmes, on croit plutôt que ce sont les Françaises qui sont délurées de nature et sans inhibition !
Comme quoi, de part et d’autre, l’humanité se porterait probablement mieux sans politique. Il est beaucoup plus facile et agréable d’imaginer de meilleurs — et plus intéressants — rapports France-Québec que ceux qui apparaissent dans la vision et les chicaneries de politiciens.
